La culture d'entreprise,
selon Antoine Devasle 🚀

Qu'est-ce que la culture d'entreprise selon toi ?
Selon moi, la culture d’entreprise vient refléter l’histoire et l’ambiance d’une entreprise, aussi bien en interne qu’en externe. Elle vient faciliter, je pense, la communication interne et donner une vision et un cap qui sont partagés par tout le monde. Elle vient bien évidemment favoriser la cohésion d’un groupe et renforcer, par la même occasion, la motivation. Si elle est plutôt bien emmenée, elle vient limiter les conflits et amener un ressenti extérieur. Si la culture d’entreprise est bonne à l’intérieur d’une entreprise, elle va se ressentir à l’extérieur à travers l’image de marque, la notoriété et à terme la marque employeur.
Quelle est notre culture d’entreprise chez Crealise ?
Nous à Crealise, notre culture d’entreprise (je dirais que c’est un mot galvaudé) mais elle est bienveillante. Pour utiliser un mot un peu plus technique, elle est holacratique.
Donc holacratique, c’est quoi ?
Ça vient de Holos en grec, qui veut dire entité qui est à la fois un tout et une partie du tout. Kratos, c’est la notion de pouvoir. L’idée c’est de dire que le pouvoir, la responsabilisation, elle est chez tout le monde au sein de l’équipe. Le but, c’est que dans cette idée d’être collectivement aligné vers une vision partagée, on accepte les individualités de chacun, les singularités de chacun et la diversité de notre équipe pour avancer ensemble vers un but commun.
Aujourd’hui, effectivement, notre culture entreprise, elle est basée sur quatre éléments :
📌 Elle est basée sur notre histoire et je sais que c’est important pour moi, par exemple, à chaque recrutement de revenir dessus, de raconter un petit peu l’histoire de Crealise et comment ça s’est fait.
📌 Elle est basée sur la notion de vision. Cette vision il faut qu’elle soit partagée et suffisamment inspirante et challengeante pour donner envie aux personnes internes et externes. J’utilise le mot écosystème pour aller tous ensemble vers le même but.
📌 Elle est aussi basée sur la notion de valeur, sur les valeurs qu’on va partager et qu’on va surtout incarner.
📌 Et puis on va parler également de rites, de codes. Chez nous, ces notions là sont importantes parce que je pense que ça fait partie de cette véritable culture d’entreprise où on est capable de se dire les choses.
On fait beaucoup de choses ensemble. Et puis j’aime bien aussi cet aspect important de notre culture d’entreprise : c’est la connerie qu’on valorise chez nous et j’adore !
Serge Gainsbourg disait que la connerie, c’est la décontraction de l’intelligence. Je pense que c’est à l’image de nos équipes d’accepter ça pour être toujours plus challengeant, innovant et continuer d’amener un peu de nouveauté dans ce qu’on fait au quotidien.
C’est une priorité pour un centre de formation la culture d’entreprise ?
Priorité, je ne sais pas si c’est le bon terme, mais j’irai peut-être plus loin.
C’est même une nécessité.
Et ce, dans toutes les entreprises en règle générale. Peut-être qu’on a effectivement un devoir supplémentaire en tant que centre de formation, en tant qu’école, puisque la culture qu’on va véhiculer en interne sera probablement à l’image de la culture de nos étudiants.
C’est vrai que c’est important de le dire à nos étudiants :
📌 Voilà comment dans une entreprise, un management est sain, voilà comment innover. Voilà la notion d’open innovation. Voilà la notion de collaboration, de créativité, d’intelligence collective ou encore la notion d’intelligence émotionnelle.
Une fois qu’on a dit tout ça, on plante des graines pour l’avenir,pour ces jeunes qui seront soit entrepreneurs (et tant mieux, ils amèneront ça dans l’entreprise) ou d’autres qui seront intrapreneurs pour essayer de faire évoluer les mentalités des entreprises.
Donc nous on a la nécessité d’être à l’image de ces éléments, pour aussi dire aux étudiants que c’est possible d’avoir une culture qui soit à l’image d’une entreprise qui permette d’innover, de créer et de toujours favoriser le collectif à travers sa diversité et sa singularité.
À quel moment as-tu eu l’impression de te rapprocher au plus près de ces valeurs ? Les galas par exemple crée-t-il ce sentiment d’achèvement ?
Euh, celle-ci est une très bonne question à laquelle je pense que ma réponse ne plaira pas. Mais on va y aller haha.
Tout simplement quand on échange ! En tout cas, quand moi j’échange avec les étudiants, je trouve qu’on se rapproche de nos valeurs parce qu’on voit aussi la façon dont ils intègrent et s’approprient ces valeurs-là.(J’aimerais d’ailleurs échanger un peu plus avec eux !) On a deux événements récents qui viennent me montrer aussi ces aspects-là.
📌 Le premier événement, c’était la « Semaine des Transitions », de voir effectivement l’implication des étudiants pour essayer de travailler ces nouveaux récits pour demain et d’avoir un avenir un peu plus désirable, en tout cas de retrouver une foi en l’avenir. (Ce qui est compliqué aujourd’hui avec tout ce qu’on vit au quotidien et dans le présent)
📌 Ensuite, on avait les « Outre-Mer French Tech Days » la semaine dernière où on a vu tout un groupe de Master s’imprégner de l’événement, s’impliquer, s’engager et je trouve ça fabuleux ! Fabuleux à la fois pour eux et pour le territoire !
Je pense que ce sont ces événements là (parmi d’autres) qui sont le reflet de notre raison d’être : qui est de pousser à entreprendre, en tout cas avec un impact positif sur notre écosystème.
Si je reviens en interne, on a fêté nos cinq ans cette année.
On est tous partis à l’île Maurice pour renforcer les liens. Et je trouve qu’on a encore plus découvert les singularités de chacun pour renforcer ce fameux collectif.
Je parle en mon nom et j’espère au nom de toutes les équipes, je pense que ça a donné une nouvelle dynamique pour de nouveaux challenges. Et Dieu sait qu’on va en avoir en deux mille vingt-quatre !
📌 Pour les galas, je ne sais pas si c’est l’achèvement.
Je serais d’accord avec ce mot-là, à partir du moment où nous en interne, en tant que staff, on se rend compte avec fierté de l’accompagnement qu’on a pu donner. On a aussi des retours positifs à la fois des étudiants, des parents et des gens qui sont là pour accompagner les diplômés.
Mais je ne parlerai pas d’achèvement.
Je parlerai plutôt d’étape. Effectivement, ils achèvent peut-être un parcours académique, mais ils débutent dans leur parcours professionnel, dans leur parcours de vie.