Ulrich, parle-nous un peu de toi…
Je suis Ulrich BENOIT, j’ai 28 ans. Je suis chargé de communication à la SHLMR et graphiste en Freelance depuis 2021. J’étais élève à Crealise depuis la B3 et je suis fier d’avoir été le Président du BDC pendant mes deux dernières années !
1. Peux-tu nous parler de ton parcours scolaire avant et après ton passage à Crealise ?
J’ai fait un BAC S au Lycée de Saint-Benoît. Je me suis ensuite tourné vers des études de médecine par principe, mais je me suis rapidement rendu compte que je n’étais pas à ma place. Après deux superbes années sabbatiques à travailler dans le service communication/événementiel de la Mairie de la Plaine des Palmistes, j’ai décidé de valider mes compétences à travers un BTS Communication à la CCI, réalisé en alternance. J’ai ensuite intégré Crealise pour obtenir un niveau B3 en marketing digital et compléter mes compétences, puis j’ai poursuivi jusqu’au M2, toujours chez Crealise, pour approfondir mes connaissances dans le domaine du digital.
2. Pourquoi as-tu voulu intégrer Crealise ?
À l’époque de mon BTS Communication, j’avais rencontré une élève de Crealise qui m’avait parlé de son expérience dans l’école. Ce qui m’avait plu dans son discours, ainsi que dans les recherches que j’avais faites par la suite, c’était le côté digital de la communication, qui me manquait dans le BTS. J’ai donc intégré Crealise dans le but de compléter mes compétences.
3. Quel souvenir gardes-tu de tes années à Crealise ?
Je garde absolument tous les souvenirs que j’ai vécus ! Autant les relations que nous avons réussi à construire avec les étudiants qu’avec le personnel et les formateurs. Je me souviens de tous les grands événements qui m’ont fait grandir un peu plus chaque année, tels que les startup weeks, les olympiades, et tous les oraux qui m’ont permis de gagner en aisance face à un public ainsi qu’auprès de mes collègues et clients actuels. Et ma plus grande fierté, c’est évidemment le pilotage du BDC. Nous avons réussi à dynamiser la vie des étudiants pendant deux ans tout en montant en gamme. Le sourire et la joie que nous avons générés resteront à jamais gravés dans ma mémoire.
4. Peux-tu nous décrire ton parcours professionnel depuis ta sortie de Crealise ?
Après mon départ de Crealise, j’ai pleinement vécu de mon activité de graphiste freelance pendant plus d’un an. Je me suis constitué un portefeuille client solide, des partenariats durables, et surtout un revenu moyen qui me permettait de vivre convenablement. Aujourd’hui, j’ai choisi de reprendre une activité hybride en étant salarié à la SHLMR, où j’effectue le travail d’un chargé de communication, tout en répondant à l’appel de quelques clients sur mon temps libre. Cela me permet d’avoir plus de stabilité et de tranquillité d’esprit tout en continuant d’expérimenter des missions passionnantes de manière plus occasionnelle.
5. Comment Crealise a eu un impact sur ton parcours professionnel ?
Crealise a élargi ma palette d’expertises. Aujourd’hui, je peux fournir une large gamme de prestations de services et/ou de conseils dans le domaine du digital, ou à défaut, rediriger vers un partenaire. J’ai construit un réseau de collaborateurs qui sont pour la plupart d’anciens camarades de classe. J’ai rencontré des formateurs qui sont pour moi des modèles d’inspiration. Et Crealise m’a offert la compétence la plus importante, celle qui, selon moi, fait toute la différence dans le monde professionnel : l’assurance. Parler en public, échanger avec un client ou un prestataire, négocier, lancer des projets en toute confiance me propulse chaque jour vers de nouvelles opportunités.
6. Peux-tu nous dire ton post actuel ainsi que les principales missions que tu as ?
À la SHLMR, j’effectue des missions classiques de création de contenu pour nos supports physiques et digitaux. Je pilote également des projets de plus grande envergure, dont l’objectif est d’améliorer la satisfaction générale des clients tout en développant l’image de marque de l’entreprise.
Par exemple, actuellement, nous travaillons sur un catalogue des réalisations architecturales de l’entreprise, visant à promouvoir la qualité de nos logements. Nous élaborons également plusieurs livrets pour accompagner nos locataires tout au long de leur vie dans la résidence, ainsi que sur le développement d’un assistant virtuel capable de répondre aux questions et réclamations des locataires. Nous avons encore plein d’autres projets tout aussi intéressants que basiques, mais essentiels. J’ai également des missions plus régulières consistant à organiser en équipe des inaugurations de résidences et des événements internes et externes pour l’entreprise.
Pour mon activité de freelance, je conçois essentiellement des supports de communication pour mes clients. Il s’agit le plus souvent de logos et de chartes graphiques, mais aussi de catalogues, de visuels pour les réseaux sociaux, etc. Parmi mes clients, on trouve des entreprises assez connues, telles que Burostock, Mogamat, l’agence Digital Bilimbis et enfin Crealise.
7. Quelles sont les plus grandes difficultés que tu as rencontrées dans ta carrière et comment les as-tu surmontées ?
En tant que salarié, ma plus grande difficulté a été, pendant quelques mois, la relation que j’avais avec mon manager, qui s’est détériorée de façon exponentielle lors du départ de ma binôme de l’époque pour burn-out. J’ai accumulé énormément de pression en plus de mon alternance. Malgré des tentatives de communication pour améliorer les conditions de travail, j’ai préféré quitter cet environnement qui détériorait mon bien-être et ma santé. Pour surmonter cette épreuve, je conseille vivement de prendre de la distance avec les situations qui vous font du mal.
En tant que graphiste freelance, ma plus grande difficulté a été de trouver de la stabilité dans mes sources de revenus. Pour surmonter cela, j’ai dû changer ma stratégie de développement en prenant plus de prestations par abonnement (création de contenus), tout en multipliant les prestations à forte valeur ajoutée (création de logos et de chartes graphiques). Cela s’est également traduit par la multiplication de partenariats (petites agences de communication) qui me génèrent des clients sans que je n’aie à prospecter.
8. Quels conseils donnerais tu aux étudiants actuels de Crealise pour réussir dans leur carrière ?
En règle générale, sauf exceptions, nous passons la moitié de notre temps de vie à travailler pour gagner notre vie. Il est donc important de faire en sorte que ce temps de travail soit sain et vous fasse vous sentir bien. Il faut savoir écouter pour mieux comprendre les informations et discerner les messages parfois implicites.
Il est essentiel de trouver un équilibre entre la valorisation de son travail et l’humilité. Cela permet de montrer son expertise tout en garantissant une image de confiance auprès des collaborateurs.
Il est également important de se fixer et de fixer aux autres des limites. Cela évite d’être surchargé ou de se retrouver dans des situations compromettantes. Il faut apprendre à prendre du recul. Personne n’est parfait, nous faisons tous des erreurs, et chaque remarque est une occasion de s’améliorer. Il faut se lancer… On peut rater de bonnes occasions en attendant « l’occasion parfaite ».
Et enfin, soyez vrai envers vous-même. Allez dans la direction des choses qui vous font du bien, que ce soit un poste au travail, une entreprise, des relations avec un collaborateur, le lancement d’un projet avec un associé, mais aussi dans votre vie de tous les jours : les sports que vous pratiquez, vos relations amoureuses, ou encore les sorties entre amis et en famille.
Croyez-moi, tout cela jouera un rôle dans votre carrière. Plus vous serez en phase avec vous-même, mieux vous serez apte à prendre des décisions qui vous seront bénéfiques.
Le mot de la fin : ne vous comparez pas à qui que soit, fermez les yeux et cherchez plutôt à répondre à vos propres envies et construisez-vous une vie que vous aimeriez vivre. Faites-vous plaisir en vous donnant les moyens de vous faire plaisir.
