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Nathan, la preuve qu’avec de la passion tout devient possible

Peux-tu te présenter en quelques mots …

Je m’appelle Nathan Costa, j’ai 27 ans. J’étais à Crealise de mon bachelor 1 à mon bachelor 3 en marketing digital.

1. Qu’est-ce que tu faisais avant crealise ?

De base j’avais fait mes études dans l’énergie renouvelable, j’étais assistant ingénieur en énergie renouvelable mais c’était un peu trop complexe. Ils demandent aucune faute d’orthographe, les calculs doivent être exacts, en gros toutes les attentes d’un bureau d’étude. Et moi, un moment donné, j’en pouvais plus, je ne prenais pas de plaisir à ça.

Donc j’ai changé de voie pour être professeur des écoles, j’ai travaillé dans un collège en tant qu’assistant d’éducation, je faisais aussi l’aide aux devoirs en fin de journée. Et je suis parti parce que pareil, ça ne me passionne pas.

2. Pourquoi as-tu intégrer Crealise ?

Avant d’intégrer Crealise, je ne connaissais ni l’école, ni vraiment le domaine du digital. À ce moment-là, je cherchais simplement une voie à suivre. C’est un ami, déjà étudiant à Crealise, qui m’a recommandé la formation. J’ai décidé de tenter l’expérience… et j’ai tout de suite accroché ! J’ai découvert un véritable intérêt pour la communication et le marketing digital, ainsi qu’un environnement d’apprentissage qui m’a passionné.

3. Tu as fait plusieurs alternances : quelles étaient tes missions ?

En B1 et B2, j’étais en alternance dans une entreprise qui s’appelle Standup Fitness. Mon patron possédait trois salles de sport : Standup Fitness, Primal et Reflex Form. Je m’occupais de la communication des salles et de la stratégie de communication globale.

Au début, on était une équipe de quatre alternants, mais les autres sont partis au fur et à mesure, donc je me suis retrouvé seul. J’ai alors repris leurs missions et deux semaines plus tard, mon patron m’a dit : “Ok, je vois que tu gères, je suis très content, donc je te garde et tu reprendras toutes leurs missions.” Et ça, alors que je débutais tout juste !

Quand j’ai repris la partie liée au site web, c’était surtout du codage, et comme je n’y connaissais rien à ce moment-là, j’ai dû me débrouiller et apprendre sur le tas. Heureusement, je suis resté en contact avec l’ancien alternant qui gérait ça, et il m’a beaucoup aidé.

En B3, j’ai fait mon alternance à La Kaz CBD. C’était une super expérience : on était trois, l’ambiance était top. Je m’occupais de la communication, de la stratégie, des posts et des stories, mais sans faire de vente.

Globalement, mes deux alternances se sont très bien passées, autant sur le plan personnel que professionnel, et j’ai gardé contact avec tous mes anciens collègues.

4. Quelle est la plus belle expérience que tu as vécue pendant ta formation ?

J’ai vécu beaucoup de belles expériences tout au long de mon parcours, de la B1 à la B3. Ce qui fait vraiment la différence, c’est l’ambiance, aussi bien l’école que les étudiants.

Mais si je devais choisir un moment marquant, je dirais les cours… voire même l’examen de fin d’année. Tout au long de l’année, on travaille sur des dossiers et de petits rendus, mais le jour de l’examen, on est vraiment dans le feu de l’action : il faut réaliser un dossier complet en seulement 8 heures. C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de mes capacités et de tout ce que j’avais appris au fil du parcours.

5. Quel cours, projet ou intervenant t’a le plus marqué ?

Tous les intervenants ont vraiment leur propre style : chacun a sa méthode d’apprentissage, sa technique et sa pédagogie. Personnellement, j’ai beaucoup aimé Michael Mondon et Guillaume, les intervenants en CMS.

Je n’ai pas forcément un cours ou un projet préféré, parce que tout était intéressant. Mais c’est vrai que les cours de CMS m’ont particulièrement marqué. Chacun travaillait sur son propre site, on échangeait entre nous sur ce qu’on faisait, sur comment on obtenait tel ou tel résultat… Il y avait une vraie dynamique d’échange entre les étudiants et avec l’intervenant.

Ce que j’ai surtout retenu de Crealise, c’est le côté humain et la proximité entre tous : intervenants, staff et étudiants

6. Une galère d’étudiant qui te fait rire aujourd’hui ?

Les exercices qu’on te donnait, complètement impossibles à finir en une après-midi. Parfois, c’étaient des trucs qui auraient clairement demandé une semaine de travail, et nous, on avait deux heures… Je me disais : “Mais vous croyez que je suis qui ?” 😅

Mais avec le recul, je me rends compte à quel point c’était bénéfique.  Ces défis te poussent à te dépasser. Et puis, le fait d’être entouré de personnes qui font la même chose que toi, ça te met dans une certaine dynamique : tu ne te compares pas vraiment, tu avances. Et c’est seulement quand tu sors de là, que tu te rends compte du niveau que tu as atteint.

Quand tu te retrouves dans le monde du travail, tu réalises que tu as de vraies compétences en communication et en marketing. C’est là que tu vois que tu es performant.

Je compare souvent ça à mon expérience en Chine, pour mon travail actuel dans l’import-export. Je ne suis pas très à l’aise en anglais, mais une fois sur place, je n’avais pas le choix : c’était anglais ou chinois. Et quand tu te retrouves dans ce genre de situation, tu te dépasses naturellement. Tu élèves ton niveau sans même t’en rendre compte. On en es capable, on se sous-estimes juste parfois.

7. Si tu pouvais revivre un événement de Crealise, ce serait lequel ?

J’aimerais bien revivre les Olympiades, j’ai grave kiffé, le côté fun, les activités surtout celle dans l’eau.

8. Qu’as-tu fait juste après l’obtention de ton diplôme ?

Quand j’ai obtenu mon diplôme, il me restait encore 2-3 mois dans mon entreprise d’accueil, donc la Kaz CBD. C’est pendant ce temps-là que j’ai rencontré mon patron actuel via une connaissance.

Il avait besoin de quelqu’un pour lui faire un document, il me l’a demandé le matin, l’après-midi même j’avais fini. Du coup, il m’a proposé de bosser avec lui quand j’aurais fini dans l’entreprise où j’étais.

9. Où travailles-tu aujourd’hui et quel est ton rôle ?

Aujourd’hui je suis chez LJL Industrie, mon poste c’est responsable marketing mais je suis très polyvalent, je m’occupe de la communication, mais pas que …

10. Qu’est ce qui te passionne le plus dans ce métier ?

La polyvalence ! Franchement je peux autant faire de la com, des gâteaux, le ménage ou même des voyages pour la gestion d’un projet… C’est déja arrivé par exemple que mon patron m’appelle pour me dire “si tu es disponible à partir de samedi, on part en voyage pendant 1 semaine pour le travail”.

Comme c’est une petite entreprise et qu’il a confiance en moi, il me laisse beaucoup de liberté tant que le travail est fait et que j’apporte des résultats.

11. Comment continues-tu de te challenger aujourd’hui ?

Dans mon travail actuel, vu que je me suis bien adapté à l’entreprise et à mes missions, je ne dirais pas que je me challenge au quotidien.

Par contre, j’essaie de m’inspirer de mon patron, dans sa manière de gérer le business. Le fait de rencontrer beaucoup de personnes actives dans le business, avec leurs entreprises et leurs investissements, ça te pousse à te dire : “Moi aussi je veux être comme ça. Et si je veux être comme ça, il faut que je monte ma propre entreprise.”

C’est là que tu commences à réfléchir à des problématiques, à te demander de quoi les gens ont besoin, etc. C’est comme ça que je me challenge aujourd’hui. J’ai des projets en cours, mais je préfère attendre qu’ils soient vraiment lancés avant d’en parler.

Après, comme mon patron me l’a dit un jour : “Lance-toi. Si ça ne marche pas, tant pis, c’est la vie. Et si ça marche, tant mieux : tu réussiras et tu gagneras beaucoup d’argent.”

12. Que dirais-tu à l’étudiant que tu étais il y a 2 ans ?

Continue, tu vas faire de belles rencontres, et bien sûr, tu auras aussi des galères, mais c’est normal, ça fait partie de la vie. Dans ta classe, tu vas collaborer avec des gens de tous âges, donc parfois ça peut être compliqué, mais reste toi-même, vis ta vie pleinement, et tu verras : tout ira bien !

13. Si tu pouvais donner un conseil à un étudiant qui cherche son premier job, ce serait quoi ?

Premièrement, commences par choisir un domaine que tu aimes, si c’est la moto, va postuler dans toutes les entreprises dans ce domaine et surtout n’aie PAS PEUR d’aller voir des gens, des entreprises et de demander. Parce qu’en vrai c’est normal d’avoir peur, on est humain mais faut prendre son courage à deux mains et y aller.

Il faut aussi garder le rythme, ne pas se décourager parce que tu as des refus, etc.

14. Un conseil pour les étudiants actuels de Crealise ?

Restez créatif, parce que ça vous servira énormément pour l’après. Et ne doutez jamais de vos compétences : vous ne vous en rendez pas forcément compte quand vous êtes dans le milieu, mais une fois que vous sortez et que vous comparez votre niveau à celui des autres, vous réalisez à quel point vous êtes au top !

15. Si tu devais résumer ton évolution depuis l’école en une phrase ?

La première fois que je suis venu à Crealise, on m’a posé cette question : “Comment ferais-tu décoller une fusée ?”
La plupart des gens répondaient qu’il fallait mettre de l’essence, d’autres parlaient d’espoir, et encore plein d’autres idées.

Moi, je me suis dit : en fait, je suis cette fusée. Au départ, j’étais le petit astronaute, mais grâce à mon vécu, aux rencontres que j’ai faites, aux compétences que j’ai acquises, à mes voyages et à toutes mes expériences… c’est moi qui décolle.
Je n’ai pas encore atteint la lune, mais je suis dans la fusée, en plein espace !

16. Quelle est ta définition de la réussite aujourd’hui ?

La réussite pour moi, c’est déjà d’être heureux.

Fais quelque chose qui te plaît même si tu ne gagnes pas beaucoup beaucoup d’argent. C’est vrai que l’argent fait le bonheur, mais si tu le gagnes en faisant quelque chose qui ne te plaît pas, je ne pense pas que tu seras heureux finalement.

17. Pour finir, veux tu nous parler un peu de tes réseaux sociaux ?

Moi, j’aime beaucoup l’humour et l’horreur. C’est pour ça que, dans les vidéos que je fais avec mes potes, il y a toujours un peu de ces deux univers. Pour l’instant, on poste surtout sur Instagram et TikTok.

Mon objectif maintenant, c’est de me lancer sérieusement sur YouTube et de faire grandir ma chaîne. J’aimerais proposer du divertissement, un peu comme Mastu ou Joyca, mais version Réunion.

Je travaille là-dessus en ce moment : par exemple, pour Halloween, j’ai une vidéo qui va sortir avec Jordan, un ami devenu influenceur, et une autre influenceuse qui tournent avec moi. Si ça marche bien, j’aimerais vraiment continuer dans cette direction, parce que c’est quelque chose que j’adore faire.

Sur TikTok et Instagram, mes vidéos ne sont pas forcément les mêmes, parce que ce sont des formats courts. Il faut être très présent, très réactif. TikTok, c’est un peu du “fast-food” du contenu, on ne cherche pas forcément la qualité, alors que sur Instagram, la cible attend plus de soin, plus d’esthétique.


Et ça, c’est aussi grâce à Crealise : aujourd’hui, j’arrive à analyser mes audiences, à comprendre les codes de chaque plateforme et à créer une vraie stratégie pour moi.

Ce qui est génial aussi, c’est que je travaille avec mes amis : chacun a ses compétences et ses forces, et ça rend le projet encore plus motivant. C’est vrai que créer du contenu demande beaucoup d’investissement, surtout quand ta passion ne te rapporte pas encore d’argent, donc être bien entouré, ça change tout.

Dans tous les cas, mon objectif, c’est de rester présent sur les réseaux. Je trouve que cette année, j’ai eu une bonne visibilité, mais pour 2026, je veux aller encore plus loin et être encore plus présent.

Le mot de la fin ? Restez vous même !