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L’expérience éducative, selon Elise Hoareau, directrice de l’expérience étudiante

La vie étudiante à Crealise selon notre Directrice de l'expérience éducative

Un accompagnement dès la recherche de formation, c’est là que tout commence.

La recherche fait partie intégrante du cursus d’un·e étudiant·e et de la construction de son parcours professionnel. Que ce soit au niveau du pôle expérience ou du staff en général, nous sommes présents dès ce moment-là.

Notre travail est d’accompagner les étudiant·e·s avant même qu’ils arrivent à l’école, qu’ils envisagent des études en marketing, en entrepreneuriat et même s’ils hésitent encore. En les accueillant, orientant et en leur donnant un avis sur leurs parcours, nous nous assurons qu’ils puissent se dire :

"C'est quelque chose qui me correspond, j'ai envie de me lancer."

L’importance des premières rencontres et de l’intégration

À Crealise, les rencontres commencent dès l’admission avec les membres de l’équipe, les journées que nous organisons pour rencontrer des étudiants, et les ateliers mis en place soit par des membres de l’équipe, soit par nos étudiants eux-mêmes, qui viennent partager leurs expériences. C’est une étape essentielle, qui donnera le ton pour l’année à venir.

Certain·e·s s’en tiennent à quelques événements et rencontres, d’autres foncent et rencontrent des dizaines de professionnels. C’est vraiment propre à chacun. Notre travail, au sein de l’expérience éducative, c’est d’accompagner tous ces moments-là et de respecter leurs limites tout en cherchant à les booster pour qu’ils évoluent.

L’idée est de se dire que c’est un environnement dans lequel les gens vont se plaire, mais surtout un endroit dans lequel ils vont aimer travailler et grandir.

Nous mettons également en place des rendez-vous individuels pour que les étudiant·e·s puissent échanger sur leur propre expérience, leurs difficultés, et obtenir le soutien dont ils ont besoin pour que ça marche mieux pour eux à l’école, en entreprise, et souvent, personnellement.

Le plus compliqué, c’est de réussir à faire venir ceux et celles qui ont le plus besoin de discuter. Il faut repérer les problématiques communes et les solutionner, mais aussi gérer les problèmes individuels.Le plus important, c’est de leur donner suffisamment confiance pour qu’ils se disent :

"Ça vaut le coup d'aller parler à quelqu'un, ça peut débloquer des choses, ou du moins, ça me fera du bien d'en discuter."

Une année d’études : un marathon, pas un sprint

Nous avons une réputation dite accueillante, ce qui peut donner l’impression que tout va être simple et fluide. Sauf que la vie étudiante qui suit est faite de hauts et de bas, de devoirs, de salariat, de missions, de projets en équipe, de projets solo. Il y aura des notes à obtenir, il y aura du dépassement de soi à accomplir. C’est pourquoi il est important que les étudiant·e·s sachent si ça leur correspond assez pour qu’ils y mettent de l’énergie, du temps, et qu’ils obtiennent à la fin ce qu’ils désirent :

un diplôme, des compétences, une idée de ce qu’ils vont réaliser, un travail,…

L’année est ponctuée de plusieurs événements qui font sortir les étudiants d’un cadre scolaire classique. Ils vont avoir leur propre projet annuel, des rencontres avec des professionnels extérieurs, ou encore des projets à mener avec un client réel.

Il y a aussi les grands événements comme la Start-Up Week ou les Olympiades, qui sont beaucoup plus “festifs” et qui ponctuent l’année. Ces moments peuvent sembler aléatoires pour les étudiant·e·s, mais ils grandissent avec cela au fil des années. Quelqu’un qui a fait trois la Start-Up Week ne la gère pas du tout de la même façon que quelqu’un qui en a fait qu’une seule. Chaque fois, une étape supplémentaire est franchie.

Une année représente un rythme. Pour ceux et celles qui veulent entreprendre, c’est déjà le début de la notion de marathon par exemple. Une carrière, quelle qu’elle soit, avec tous les changements et les diversités, c’est un marathon, pas un sprint. Il y a des moments qui demandent une énergie intense, et ensuite, ça se construit dans la durée avec patience et résilience. C’est très personnel ; tous les étudiant·e·s ne sont pas les mêmes.

Pour certain·e·s, l’expérience est très douce, cohérente, logique. Pour d’autres, c’est un renversement complet de leur vie :

"Qui suis-je, où vais-je, qu'est-ce que je vais faire de moi ?".

Vers une multiplication des ressources et du soutien

Un soutien qui s’étend même après Crealise

Il y a toute une partie à développer pour les alumnis : le réseau, le soutien, la quête de sens. Et bien sûr notre plus gros travail : l’on-boarding et la réussite du voyage du début à la fin.

Nous sommes maintenant deux dans l’équipe avec Jysel, notre chargée d’admission, ce qui permet de multiplier les ressources. Nous voulons également mieux travailler sur des problématiques de groupe, car nous avons remarqué que plusieurs d’entre eux partagent les mêmes difficultés. Nous pensons que nos étudiant·e·s sont souvent les mieux placé·e·s pour savoir ce qu’ils vivent et comment s’entraider entre pairs, car certains envoient d’autres à leur place en disant :

"Tu devrais aller discuter avec quelqu'un, tu verras, ça fait du bien"

À l’avenir, nous aimerions que l’expérience éducative ne se concentre pas seulement sur les admissions, mais aussi sur l’après-Crealise, c’est-à-dire l’insertion professionnelle.

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